Il s'agit tout simplement de transformer un motif en remplaçant par exemple des traits droits par des courbes, des carrés par des cercles, etc ... pour obtenir autant de motifs et d'effets différents. Ainsi, les quelques motifs déjà appris (ou à venir) vont se multiplier à grande vitesse. Voici un premier essai.

Ceux qui ont commencé la création de zentangles ont déjà dû en apprécier le pouvoir de relaxation. Constitués de motifs simples, aux traits répétitifs et peu nombreux, ils sont faciles à mémoriser. La page du jour du livre de Beckah Krahula nous enseigne trois motifs à un seul trait, pour encore plus d'efficacité dans cet art méditatif et relaxant.

- Le premier est constitué d'une seule ligne sinueuse qui ne se coupe jamais, idéal pour un fond et mettre en valeur des motifs plus légers comme les deux suivants.

- A noter, le deuxième motif comporte une petite difficulté car il nécessite de prévoir sa place et sa taille dans le dessin, le motif débutant par le trait extérieur.

Une variante du motif 2 :

Et le zentangle réalisé à partir de ces motifs :

Un moyen efficace pour briser la monotonie d'un motif répétitif consiste à ajouter un éclat de lumière à l'endroit que l'on veut éclairer. Il suffit pour cela de rompre le trait en décollant brièvement la pointe du feutre du support papier.

Si quelques éclats de lumière bien placés apportent une incontestable luminosité au dessin, il faut veiller cependant à ne pas abuser de la technique car un trop grand nombre d'éclats nuira à l'effet souhaité.

Voici 2 motifs qui se prêtent bien à cette technique de l'éclat de lumière :

Et le zentangle réalisé :

Nora, 9 ans, profite de ses courtes vacances pour partir à la découverte du zentangle. Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer son premier zentangle, même si le temps a un peu manqué pour le terminer.

Toute seule, en totale liberté Nora s'est laissée aller pour choisir et assembler ses propres motifs ...

Etonnant n'est-ce pas ?

Et qui a dit que les enchevêtrements c'est compliqué ?

Dès le début de la création de zentangles la question se pose : "mais où donc vais-je ranger tous ces carrés une fois terminés ?"

Très souvent, il suffit de penser, d'imaginer quelque chose dont on a besoin pour que, comme par hasard, apparaisse l'objet souhaité. Ainsi, il y a deux ou trois semaines, j'ai aidé à débarasser des bureaux de tous les vieux trucs qui s'amoncellent pendant des décennies (tant et si bien qu'on a oublié à quoi ils ont pu servir) ... et j'ai sauvé in extremis de la poubelle cette chose :

... une boîte en plastique et couvercle de plexiglas avec des intercalaires amovibles à l'intérieur. Au premier coup d'oeil, ses dimensions parfaites lui ont assuré une nouvelle vie. Après un grand nettoyage la voilà prête à abriter mes zentangles. Restera à la décorer en accord avec son nouvel usage. A nouvelle vie, nouveau look !

Et je souris maintenant en imaginant la quantité phénoménale de zentangles à réaliser avant qu'elle soit pleine ... Un signe sans doute que cette passion créative va s'amplifier !!!

Cette séance concerne l'importance des ombres. J'ai un peu anticipé avec les premiers zentangles réalisés. Il s'agit, une fois celui-ci terminé, d'ombrer au crayon de papier les pourtours des motifs, certaines zones censées ne pas recevoir la lumière, pour apporter relief et profondeur au zentangle.

Les motifs ci-dessous illustrent bien ce contraste lumière/ombre, et les résultats différents que l'on peut obtenir ... comme pour le cercle qui par exemple paraît "boule" ou "trou" selon la position de l'ombre.

Et voici les deux zentangles réalisés à partir des motifs ci-dessus :

... ou le chevauchement des motifs. 

Il convient de bien assimiler la technique du chevauchement des motifs car c'est à mon avis la base même du zentangle. S'il y a une seule règle à retenir c'est celle-ci : NE JAMAIS RECOUVRIR OU COUPER D'UN TRAIT LE MOTIF QUI PRÉCÈDE !

Pour donner de la profondeur au motif chaque nouvel élément dessiné doit donner l'illusion d'être derrière. Il n'y a pas d'effet de transparence dans le zentangle et chaque élément dessiné devient opaque. Ainsi, au fur et à mesure que l'on rajoute des éléments au motif, il faut lever le crayon pour passer "l'obstacle opaque".

Ça parait un peu bizarre mais pour créer l'illusion de chevauchement ou de superposition des motifs, les traits eux-mêmes ne doivent pas se chevaucher ou se croiser. C'est particulièrement explicite dans les motifs 1 et 3 :

Et voici le premier zentangle avec des motifs de chevauchement. Je pense qu'il en faudra plusieurs pour bien maîtriser la technique !

Pour ceux qui ont commencé, vous avez pu voir combien c'était facile de remplir un carré avec ces motifs très simples que l'on répètent (des traits, des ronds ...) et combien s'adonner à cette activité est apaisant. Et puis il y a le résultat bien sûr ; vous avez pu constater que dès le premier carré on a la joie d'avoir réalisé un dessin harmonieux, et qui lui-même est apaisant à contempler ... avec un petit quelque chose d'hypnotique.

Le but du premier zentangle était de se familiariser avec les outils et la technique. Le but du deuxième est de mettre en évidence la valeur tonale du motif, c'est-à-dire aller du très clair au très foncé selon le remplissage des zones et en variant sur l'espacement des traits pour donner l'illusion de relief et de perspective.

Voici les trois motifs proposés pour faire le deuxième zentangle :

et même un quatrième en bonus !

Je me suis laissée aller à griffonner ... ainsi qu'à faire une variante du premier et du troisième motif.

Mais c'est aussi le but : se laisser aller à dessiner son carré avec des motifs qui plaisent, les arranger à sa façon et rajouter un petit truc ici ou là selon sa fantaisie.

Voici mon premier carré né de ces motifs

... et le deuxième

Voici les 3 premiers motifs que nous propose Beckah Krahula. Elle les nomme "static", "tipple" et "crescent moon".

Je n'envisage pas ici de vous apprendre l'anglais, d'ailleurs mes compétences en la matière seraient très insuffisantes. Aussi je vais prendre la liberté de les débaptiser pour leur trouver un nom français qui d'emblée soit évocateur.

Je pense nommer ces trois premiers motifs : "chevrons", "billes" et "toile d'araignée".

Parenthèse : Par souci de propriété je ferais suivre les nouveaux noms français des initiales de leur créateur entre parenthèses [ainsi : CHEVRONS (BK), BILLES (BK) et TOILE D'ARAIGNEE (BK) ] et je mettrais quand c'est possible le lien vers le site d'origine.

Les trois motifs que voici, en les disposant au gré de notre fantaisie dans les secteurs délimités par le fil conducteur tracé au préalable, vont permettre la création de notre tout premier zentangle. A gauche est représenté le motif terminé (avec des ombres au crayon de papier pour donner du relief) et les trois carrés de droite sont le pas à pas pour y parvenir.

Quand on a rempli de motifs toutes les petites zones de notre carré, ne pas oublier d'apposer sa signature ou sa marque personnelle et de le dater au verso.

Mes deux premiers zentangles :

Ce premier zentangle est un peu plus long à mettre en place, c'est normal ... le temps de trouver sa signature qui sera la petite touche finale, le temps de se constituer une petite réserve de carrés tout prêts à être dessinés.

- On s'installe, on respire bien ; le but étant de se détendre et de se relaxer tout en créant. Certains apprécient le silence, j'aime assez moi dessiner tout en écoutant de la musique douce.

- On a devant soi un carré de papier, un feutre noir à pointe fine et un crayon de papier, et c'est tout ; gomme et règle sont interdites.

- Au crayon de papier on fait 1 point dans chacun des 4 angles du carré, puis on relie ces 4 points pour fermer la figure.

- Ensuite, toujours au crayon de papier, on pose la mine à un endroit quelconque du bord et on trace sans trop réfléchir une ligne plus ou moins sinueuse qui va d'un bord à l'autre et qui divise notre carré en 5 ou 6 petits secteurs de forme irrégulière que l'on va maintenant remplir.

Voici quelques exemples de fils conducteurs :